Nombres 4.1-49 – Organisation des troupes (6)

UNE SACREE ORGANISATION !                                                                                                                

 

Voici un tableau qui résume notre texte :

Clan lévite Responsabilité globale Encadrant
Kehath Chargés du lieu très saint (v.4), des ustensiles sacrés Eléazar, fils d’Aaron
Guershon Chargés des tapis, couvertures, toiles, rideaux… Ithamar, fils d’Aaron
Merari Chargés des planches, colonnes, barres, pieux… Ithamar, fils d’Aaron

On a vu que les Lévites servaient de barrière de sécurité entre le reste du peuple et le tabernacle où Dieu manifeste sa présence. Mais il y a encore une autre barrière de sécurité, cette fois entre les Lévites et l’intérieur du tabernacle : chaque clan est encadré par un des fils d’Aaron (donc prêtre) en guise de protection (cf. 3.10).
Et les Kehathites doivent tout particulièrement être surveillés (v.17-20) car ils sont chargés du transport du lieu très-saint où se trouve l’arche de l’alliance et où Dieu était concrètement présent.

Dieu prend donc toutes les précautions dans l’organisation humaine pour que la sainteté du tabernacle soit préservée. Mais il le fait aussi en prévoyant jusqu’aux détails du « déménagement » : des v.5 à 14, il est précisé à de nombreuses reprises comment les objets doivent emballés dans des draps et couvertures afin de les protéger durant le voyage.

Depuis le début de Nombres, on réalise que les Lévites occupent une place importante et ce chapitre en est de nouveau la preuve. Un coup d’œil rapide au reste du livre des Nombres nous permettrait de constater que les Lévites y sont encore très présents.
Que ce soit dans l’importance accordée aux Lévites ou dans l’organisation humaine et logistique du transport du tabernacle on voit donc à quel point Dieu veut insister sur sa sainteté.

 

APPLICATIONS

Dieu est un Dieu saint : il est parfait, il ne supporte pas le mal.

  • Ai-je tendance à oublier cette vérité ?
  • Quelle attitude est-ce que j’adopte face au péché ? Est-ce que je réalise que c’est grave ou est-ce que je cherche à l’excuser, à le minimiser, à remettre à demain le fait de dire non à un certain péché ?
  • M’arrive-t-il de vouloir négocier avec Dieu (« si tu permets que j’aie une bonne note à cet exam, je serai responsable des GBU l’année prochaine » !) ?

 

Marie-Aude R.

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