Nombres 6.22-27 – Organisation des troupes (10)
QUE DIEU TE BÉNISSE
Voilà un des textes les plus connus de Nombres. Après les lois sur l’impureté, les sanctions en cas d’infidélité, Dieu transmet à Aaron et ses fils ses instructions concernant la bénédiction : la grâce de Dieu vient terminer en beauté cette petite série de lois ! Mais regardons cette bénédiction de plus près :
- 24 : demander à l’Eternel de garder le peuple tombe à pic : à la fois pour préserver le peuple de se perdre dans le genre d’erreur vu dans les versets précédents mais aussi pour l’accompagner dans cette étape folle qu’est la conquête d’un pays étranger.
- 25 : si l’Eternel fait briller son visage sur le peuple, il lui révèle toute sa gloire et sa sainteté, comme lors de ses entretiens avec Moïse (Exode 34.34-35). La bénédiction appelle donc Dieu à se faire connaître à son peuple. On comprend alors que ce qui suit soit une demande de la grâce de Dieu. Quand on connaît vraiment à quel point Dieu est éloigné de nous, on sait qu’on a besoin de sa grâce.
- 26 : ce que Dieu veut avant tout pour son peuple, ce n’est pas la richesse, la puissance mais une relation avec lui (« que l’Eternel se tourne vers toi ») et la paix.
Cette bénédiction rappelle au peuple qu’il est dépendant de son Dieu (v.27). Mais ça ne devrait pas être bien compliqué de chercher à dépendre d’un Dieu qui protège, qui fait grâce et qui veut que nous soyons en harmonie avec lui, bref d’un Dieu bienveillant.
APPLICATION
Qu’avons-nous en tête quand nous disons « que Dieu te bénisse » ou quand on nous dit « Dieu te bénisse » ? Pensons-nous avant tout à une vie confortable ? Ou pensons-nous à une relation toujours plus approfondie avec Dieu ?
Quelle importance accordons-nous aux paroles de bénédiction parfois faites à la fin de nos cultes ? Est-ce que nous les écoutons à moitié en nous disant que le culte est (enfin) fini et/ou en nous disant que c’est toujours les mêmes paroles ? Ou est-ce que nous en faisons une prière pour nous et les autres et/ou nous en profitons pour nous rappeler notre dépendance à Dieu ?
Marie-Aude R.
