JÉRÉMIE 17.5-14 : Qui est mon assurance ?

Jr 17.5 Ainsi parle le SEIGNEUR :

Maudit soit l’homme qui met sa confiance dans un être humain,

qui prend la chair pour appui,

et dont le coeur se détourne du SEIGNEUR !

6 Il est comme un genévrier dans la plaine aride,

et ne voit pas arriver le bonheur ;

il demeure dans les lieux brûlés du désert,

sur une terre salée et sans habitants.

7 Béni soit l’homme qui met sa confiance dans le SEIGNEUR,

celui dont le SEIGNEUR est l’assurance !

8 Il est comme un arbre planté près des eaux,

qui étend ses racines vers le cours d’eau :

il ne voit pas venir la chaleur

et son feuillage reste verdoyant ;

dans l’année de la sécheresse,

il est sans inquiétude

et il ne cesse de porter du fruit.

9 Le coeur est tortueux par-dessus tout

et il est incurable :

qui peut le connaître ?

10 Moi, le SEIGNEUR (YHWH), j’examine le coeur,

je sonde les reins,

pour donner à chacun selon ses voies,

selon le fruit de ses agissements.

11 Comme une perdrix qui couve ce qu’elle n’a pas pondu,
tel est celui qui acquiert des richesses injustement ;
au milieu de ses jours il doit les quitter,
et son avenir est celui d’un fou.

12 – Il est un trône glorieux, en haut depuis le commencement :
c’est le lieu de notre sanctuaire.

13 SEIGNEUR, espérance d’Israël,
tous ceux qui t’abandonnent auront honte.
Ceux qui s’écartent de moi seront inscrits dans la terre,
car ils abandonnent la source d’eau vive, le SEIGNEUR !

14 – Guéris-moi, SEIGNEUR, et je serai guéri ;

sauve-moi, et je serai sauvé ;

car ma louange, c’est toi !

Compter uniquement sur l’homme (5-6, 9)

C’est la définition même du Péché qui fait croire à la créature qu’elle peut se débrouiller sans son Dieu. Cette position apporte la malédiction (5, 11) et elle n’est pas viable à long terme (6, 13) car Dieu étant le véritable Maître, il jugera chacun selon ses actes (10). Et justement, les intentions de l’homme sont très compliquées à décoder (9) : souvent un mélange de bien et de mal… si bien qu’on est souvent déçu par lui !

Compter sur Dieu (7-8, 10, 13b, 14)

Le v.8 reprend Ps 1.3 pour décrire le bonheur de se confier en l’Éternel. Notons que c’est surtout pendant la chaleur et la sécheresse qu’il y a une nette différence avec l’incrédule. Quand tout va mal, les aides humaines se font rares mais Dieu, lui, reste fidèle (13b,14).

APPLICATIONS

  • À chaque élection, à chaque coupe du monde c’est pareil : on cherche un homme providentiel qui va tout régler, qui conduira irrésistiblement vers le succès. Et soit on déchante très vite, soit on encense quelqu’un pour mieux le démonter dès que se profilera le premier échec. L’homme providentiel qui ne déçoit pas est apparu une seul et unique fois : il s’appelle Jésus et il est le seul qui mérite qu’on espère en Lui. Que Dieu nous garde de mettre notre foi en quelqu’un d’autre !

  • Le Mal de notre temps, c’est d’idolâtrer l’Homme. L’Homme et sa sacro-sainte liberté, l’Homme et sa toute puissance technologique, l’Homme et sa grande sagesse, ect. Pourtant, l’Homme qui est tellement doué pour détruire son prochain (comme l’a démontré le XXème siècle) et son environnement (comme le démontre le XXIème siècle) est encore très très loin d’approcher la stature de Dieu ! Il n’est que son image (=son idole), une image déformée par le Péché.

  • Père, garde-moi de l’orgueil qui me pousserait à me détourner de toi. Par ton Esprit, rappelle-moi que lors du jugement je serai déclaré juste uniquement grâce au cœur parfaitement droit de Jésus. Que l’Esprit-Saint me rende capable d’être un enfant toujours plus dépendant de son Père et ressemblant au Fils son frère !

 

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