Ecclésiaste 6.7-12 : EN ÉCHOS À JOB

7 Tout le travail de l’être humain est pour sa bouche,

et pourtant son désir n’est pas comblé.

8 Que reste-t-il de plus au sage qu’à l’homme stupide ?

Quel avantage a-t-il, le pauvre qui sait, pour marcher devant les vivants ?

9 Mieux vaut voir de ses yeux que de laisser aller son imagination :

c’est encore là futilité et poursuite du vent.

10 Ce qui est a déjà été appelé par son nom ;

et on sait ce qu’est l’humain : il ne peut contester avec plus puissant que lui.

11 Quand il y a beaucoup de paroles, il y a beaucoup de futilités :

que reste-t-il à l’être humain ?

12 Qui donc sait ce qui est bon pour l’être humain pendant la vie, pendant le nombre des jours de sa vie futile, qu’il mène comme une ombre ? Qui peut dire à l’être humain ce qui sera après lui sous le soleil ?

Insatisfaction

Quelle que soit sa situation intellectuelle, sociale, on n’est jamais vraiment comblé par la vie. Malgré toute la débauche d’énergie que l’on emploie pour aller vers du meilleur, on s’aperçoit que l’on a souvent couru après du vent.

Bons mots sur les maux ?

Cette situation inextricable conduit souvent à des complaintes, expression de déception et de frustration. Est-ce bon de le dire ? Oui, si cela mène quelque part et permet de passer à autre chose ! Sinon, ressasser son amertume et son aigreur revient à mettre du sel sur la plaie.

Celui qui est plus fort

L’homme n’a jamais tous les éléments pour juger de sa situation, et il n’a pas les moyens de savoir comment les événements vont finir. Le seul à connaître tout cela, c’est le Seigneur. Qui est assez présomptueux pour vouloir débattre face à Lui ?

Se rebeller contre Dieu c’est extrêmement fatiguant (et voué à l’échec). Se confier en Lui, le laisser gérer ce qui nous échappe, c’est vraiment reposant !

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