Après la mort

Qu’y a-t-il après la mort physique ? Depuis plus de 100000 ans, les humains “répondent” que ça n’est pas fini. Depuis la résurrection de Jésus il y a 2000 ans, les chrétiens répondent qu’il y a une espérance énorme.

La résurrection de Jésus a bien entendu été une clé fondamentale pour les apôtres. Afin de ne pas provoquer d’indigestion, nous allons y aller par étape :

Nous allons commencer par un apéro qui permet de comprendre le minimum à savoir sur la pensée chrétienne concernant l’au delà, puis nous irons de plus en plus loin jusqu’à un dessert bien riche !

Voici les deux versets incontournables pour tout saisir :

Le contenu est déjà très riche ! Si nous lui appliquons la méthode COCA en observant et en essayant de comprendre, voici ce que cela peut donner :

En application, on peut déjà en déduire que toute idée de seconde chance (comme un purgatoire ou une réincarnation) après la vie terrestre est exclue. Exit aussi la fameuse histoire de la montagne ou “des aveugles et de l’éléphant” qui nous racontent que toutes les religions mènent finalement à Dieu : ici seul Jésus donne cette possibilité. Enfin, l’espérance chrétienne ne consiste pas seulement à être pardonné du Péché mais à carrément en être débarrassé avec un nouveau corps ressuscité semblable à celui que Jésus possède depuis maintenant 2000 ans. Cela va à l’encontre de tout dualisme qui méprise le corps pour glorifier l’âme qui seule peut être pure.

Si vous souhaitez un passage plus clair à ce sujet, il n’y a qu’à demander :

Félicitations, Vous venez de déguster l’apéro ! Prêts pour l’entrée ?

Hé mais on n’a pas encore parlé de ceux qui ne croient pas en Jésus ! Presque tout le monde connait le principe… mais c’est toujours bon de le rappeler :

On n’est pas encore dans la grande complexité, pourtant sauriez-vous définir clairement tous ces termes à quelqu’un qui n’y connait rien ? Car on pourrait se faire de fausses idées à propos de l’Enfer, du Paradis ou encore de la définition de la vie chrétienne.

Commençons par la vie chrétienne qui ne se limite pas à des pratiques religieuses accomplies par des gens bien élevés. La vie chrétienne est d’abord définie par la compréhension du pardon accordé par le sacrifice de Jésus : je ne peux pas être sauvé par mes propres efforts mais seulement par Jésus qui a payé ma dette à Dieu son Père. Étant maintenant enfant de Dieu, rempli de son Esprit Saint, je dois marcher sans ses voies et vivre pour le servir. Cette existence terrestre consacrée à l’avancement du Royaume de Dieu connaîtra un aboutissement après la mort physique au travers d’une pleine communion avec le Seigneur Jésus au Paradis. Précédemment, il y avait le Paradis-jardin d’Eden dans lequel Adam et Ève étaient parfaitement heureux, pleinement dépendants des bienfaits de Dieu et pas encore pollués par le Péché, maintenant il y a le nouveau Paradis où le Péché fait partie de l’histoire ancienne et où l’on peut à nouveau jouir d’une parfaite communion avec Dieu. Cette communion, c’est l’exacte définition du plus pur bonheur. L’Enfer, lieu dans lequel Dieu est complètement absent, est donc un lieu absolument épouvantable, loin de l’image populaire d’un lieu où l’on fait la fête en compagnie du diable.

En tout cas, Jésus est au centre du sujet car c’est lui qui a vaincu la mort.

Bon, assez rigolé ! Il est temps de passer à de la nourriture vraiment consistante. Nous avons commencé par voir (lors de l’apéro) que le coeur de l’espérance chrétienne est la résurrection des corps mais ensuite (lors de l’entrée) nous avons affirmé que le paradis était promis après la mort physique (donc au Ciel). Contradiction ? Que nenni ! Le chrétien suit simplement le parcours de son Maître Jésus. Voyons cela de plus prés :

Avant le commencement du monde, Dieu le Fils était déjà là : c’est un peu la base quand on est éternel ! Bien entendu, il n’avait pas de corps puisque Dieu est esprit. Le moment venu, il s’est incarné et on lui a donné le nom de Jésus (Dieu sauve). Si vous comptez bien, ça lui a fait une nature supplémentaire : il est devenu à la fois humain et divin. Arrivé au bout de sa mission sur Terre, il est mort à notre place sur la croix, il est ressuscité 3 jours plus tard pour retourner après 40 jours supplémentaires auprès de son Père. Actuellement, à la droite de Dieu le Père, il y a son Fils avec son corps ressuscité qui intercède pour nous et nous garantit le Salut. La fin de l’histoire, c’est quand Jésus reviendra sur terre pour rétablir toute chose et asseoir son règne éternel après avoir jugé les vivants et les morts.

Sur le schéma global du parcours de Jésus, nous avons donc une descente (sans corps), une montée (avec un corps) puis une descente (avec un corps). Voyons ce que ça donne pour le parcours de ses serviteurs :

Le parcours des chrétiens ne commence pas au même moment pour la simple raison qu’ils ont un commencement qui s’appelle la naissance corporelle. Au bout de leur vie, ils meurent pour aller au Ciel… mais sans leur corps. C’est ce qu’on nomme l’état intermédiaire : les âmes de ceux qui sont sauvés connaissent déjà la joie d’être auprès du Seigneur Jésus (conformément à la promesse qu’il a faite au “larron” crucifié à sa droite en Luc 23.43) mais pas encore celle d’avoir un corps ressuscité comme lui. Ce ne sera qu’à la fin des temps, quand le Seigneur reviendra pour établir une nouvelle terre, que les mort ressusciteront et que leurs âmes retrouveront la version ressuscitée de leur ancien corps.

L’espérance des chrétiens est donc en deux parties : d’abord au Ciel mais sans corps, puis sur la nouvelle terre avec un corps ressuscité semblable à celui de Jésus.

Pour finir, une petite pièce montée ne sera pas de refus ? Faisons une petite synthèse enrichie qui nous permettra de terminer en beauté ce repas :

Les 3 étages du gâteau sont tous composés de 2 parties : l’enfer à droite et le paradis à gauche car à toutes les étapes du parcours humain on est en enfer quand on est loin de Jésus et on est au paradis quand on est en communion avec lui.

Au premier étage, c’est la vie terrestre qui est la seule occasion de passer de l’enfer au paradis en mettant sa foi en Jésus. Ce sera impossible par la suite.

Au second étage, l’état intermédiaire est l’occasion pour les chrétiens de se reposer de leurs oeuvres (Apocalypse 6.11 ou 14.13) lors de la 1ère résurrection (Apocalypse 20.4-6). Pour les autres, c’est une 1ère mort dont on ne parle pas beaucoup dans le Nouveau Testament (mis à part lors de la parabole du riche et du pauvre Lazare en Luc 16) mais qui semble être une salle d’attente avant le jugement et la condamnation.

Le troisième et dernier étage est plus documenté en ce qui concerne l’enfer : c’est un étang de feu et de souffre dans lequel le diable, la mort et ceux qui n’auront pas cru en Jésus seront jetés. C’est la seconde mort (Apocalypse 20.14-15, 21.8). Pour les chrétiens, nous l’avons déjà vu, c’est l’éternité avec Jésus dans un paradis éternel (Apocalypse 22.1-5).

Pour conclure, un dernier passage dans lequel l’apôtre Paul confirme ce que nous avons déjà vu (histoire de prouver qu’on ne se fonde pas que sur l’Apocalypse !) mais aborde aussi une dernière possibilité à laquelle nous n’avons pas encore faire référence (essayez de comprendre par vous-mêmes) :

L’espérance de Paul est de revêtir son domicile de nature céleste par dessus son corps ou bien, selon sa seconde image, son vêtement céleste avant de se dévêtir de son vêtement terrestre. Bref, l’apôtre exprime l’ardent désir de voir le retour de Jésus avant de mourir et d’avoir un corps glorieux directement ! Dommage pour lui, il n’aura pas connu cette situation extraordinaire de profiter de la nouvelle terre sans avoir goûté au Ciel mais, un jour, de nombreux chrétiens expérimenteront ce moment historique.

Peut-être nous ?

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